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dimanche 24 novembre 2013

B. Aspect en microscopie électronique



L’ultrastructure des cellules de Leydig a fait l’objet de nombreux travaux, en particulier chez l’Homme; ces observations ont été effectuées en microscopie électronique à transmission; les études de CLARK (1976), de CONNELL (1976) ont apporté des documents en microscopie électronique à balayage.

1. CARACTÈRES GÉNÉRAUX
D’une façon générale, on peut dire que l’ultrastructure du cytoplasme des cellules interstitielles se caractérise par la présence
- d’un réticulum endoplasmique développé et dispersé,
- de mitochondries abondantes, présentant parfois des crêtes internes tubulaires,
- d’un appareil de Golgi avec ses constituants habituels,
- d’inclusions diverses: liposomes, granules pigmentaires, formations de type fibrillaire (observées seulement chez l’Homme; notons en passant que des inclusions de type fibrillaire se rencontrent également dans le noyau des cellules de Leydig humaines), lysosomes, éventuellement des cristalloïdes de Reinke.

2. PLURALITÉ DES TYPES ULTRASTRUCTURAUX

La microscopie électronique a confirmé la notion d’une pluralité des cellules interstitielles. L’agencement des différents constituants permet de distinguer, du moins en première approximation:
- des cellules claires, correspondant aux «cellules mûres» de la microscopie optique;
- des cellules sombres, correspondant à la «forme involutive»;
- des cellules indifférenciées, correspondant aux «cellules immatures ».
Les cellules claires possèdent un réticulum endoplasmique développé, des mitochondries à crêtes tubulaires, un petit nombre de ribosomes libres, un appareil de Golgi avec ses constituants habituels.

Les cellules sombres ont un hyaloplasme dense aux électrons, des mitochondries parfois dilatées contenant des inclusions denses et des crêtes parallèles plus ou moins régulières, des lysosomes, etc.
Les cellules indifférenciées sont pauvres en organites et possèdent des mitochondries à crêtes
parallèles.
Il est remarquable que la présence d mitochondries à crêtes tubulaires soit propre à la cellule en pleine activité on a d’ailleurs montré qu’à la suite de l’hypophysectomie les crêtes mitochondriales se modifiaient, perdaient leur aspect tubulaire pour prendre l’aspect des crêtes parallèles (CHRISTENSEN, 1959). A l’opposé, l’administration d’hormone gonadotrope antéhypophysaire à l’animal hypophysectomisé entraîne une transformation des mitochondries dans le sens d’un développement des organites à crêtes tubulaires.