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samedi 30 juin 2012

B. Influence de facteurs physiques



Nous considérons l’influence de la température et l’influence des radiations.

1. TEMPÉRATURE ET SPERMATOGÉNÈSE

Une augmentation de température est nocive pour la lignée séminale ; ceci a été amplement démontré chez la plupart des Mammifères de Laboratoire1 Une chaleur excessive, de l’ordre de 45 °C, entraîne d’abord des lésions des spermatides dont la confluence aboutit à la formation de cellules géantes plurinucléées ; si l’augmentation de température se poursuit suffisamment longtemps, tout l’épithélium est détruit. Une température moins élevée, de l’ordre de 43 °C, lèse spécifiquement (du moins chez le Rat) les spermatocytes I en cours de pro- phase méiotique et les spermatides qui amorcent les transformations de la spermiogénèse.

Ces augmentations de température ne provoquent peut-être de lésions de l’épithélium séminal que de façon secondaire; il est fort probable que l’origine des lésions soit à rapprocher des perturbations vasculaires que détermine l’accroissement de la température testiculaire. Il semble, de plus, que l’excès de température entraîne une augmentation massive des besoins en oxygène et de l’utilisation du glucose ce serait l’impossibilité, pour le parenchyme testiculaire, de faire face brusquement à ces besoins considérables qui déclencherait les lésions de la lignée séminale [observations de WAITES et SETCHELL (1964) chez le Bélieri].

Chez l’Homme, les effets nocifs de l’augmentation de température sont connus depuis longtemps en Médecine du Travail: des expositions prolongées de l’individu à de fortes chaleurs (comme celles réalisées dans les Hauts Fourneaux, des chambres de chauffe) entraînent des oligospermies. De même on savait que des thérapeutiques par hyperthermie déclenchaient une réduction notable du nombre des spermatozoïdes cinq à sept semaines après leur réalisation2.

Une véritable expérience a été faite sur des hommes volontaires [recherches de TOKUYAMA (1963)] chez dix-huit hommes de 21 à 26 ans, l’application locale d’une source de chaleur sur le scrotum a entraîné, après une seule exposition de 30 minutes, pour des températures de 44 à 47 °C, une réduction significative du nombre des spermatozoïdes au bout de 5 à 7 semaines. La répétition de l’expérience détermine une oligospermie extrêmement prononcée ; celle-ci peut être longtemps maintenue en renouvelant l’application locale de chaleur une seule fois toutes les trois semaines.

Une diminution de température semble tout aussi nocive pour l’épithélium séminal. Elle pourrait entraîner parallèlement des lésions des spermatozoïdes en transit dans l’épididyme.

2. RADIATIONS ET SPERMATOGÉNÈSE

En soumettant des testicules à certaines doses de rayons X ou de rayonnements y, on peut provoquer des lésions profondes de l’épithélium séminal:

- les cellules les plus sensibles sont les spermatogonies, et plus précisément les spermatogonies croûtelleuses ; les spermatogonies -souches possèdent (pour les doses lésant les spermatogonies croûtelleuses) une relative résistance, ce qui permet ultérieurement un «repeuplement» des tubes séminifères;

- les spermatocytes sont assez résistants ; ils ne sont détruits que sous l’effet de doses plus élevées ; ce sont surtout les spermatocytes I, au début de la prophase de la mitose réductionnelle, qui s’avèrent les plus sensibles;

- les spermatides sont classiquement considérées comme des stades très résistants; en réalité des études sur les chromosomes de ces cellules ont établi l’existence d’anomalies chromosomiques des spermatides après irradiation.


1. L’augmentation de la température du testicule a été obtenue par des moyens très divers allant de l’utilisation de lampes à infrarouges à l’enveloppement des testicules dans une substance isolante, voire au chauffage par des ondes radar ultracourtes !

2. Si les lésions do testicule cryptorchide  relèvent de plusieurs étiologies (et en particulier de facteurs génétiques), il est néanmoins certain que l’augmentation de température liée au séjour dans la cavité abdominale est l’un des facteurs en cause, Au sujet du testicule cryptorchide, mentionnons la fréquence, en cas de cryptorchidie unilatérale, de lésions dans le testicule placé normalement il y a là un fort argument en faveur du rattachement de la cryptorchidie à une dysgénésie testiculaire primitive. C’est peut-être, aussi, un exemple de lésions bilatérales comparables à celles occasionnées par l’atteinte d’une seule artère testiculaire en effet, dans la cryptorchidie unilatérale expérimentale, on observe habituellement des perturbations de la spermatogénèse dans les deux testicules.


mercredi 1 février 2012

Ultrastructurales de la spermiogénèse dans le testicule humain

Ultrastructurales de la spermiogénèse dans le testicule humain

Images ultrastructurales de la spermiogénèse dans le testicule humain. (Documents dus

à l’obligeance du Dr GRIMAUD).

1. Stade de la vacuole acrosomiale (va), noter la disposition des cytomembranes golgiennes (g).

2. Formation de I acrosome la) qui coiffe un pole du noyau .

3. Autre stade de la formation de l’acrosome (a); remarquer I allongement du noyau.

4. Stade plus avance observer le flagelle en coupe (flèche).